dimanche 13 mars 2011

Au tour du Brésil.

Plus de trois mois ont passé depuis l’élimination du Brésil en quart de finale de la Coupe du Monde de la FIFA 2010, face aux Pays-Bas, futurs finalistes du tournoi. Pour un pays comme le Brésil et son palmarès footballistique inégalé sans parler des attentes qui vont avec, cette défaite a été vécue comme un coup d’arrêt précoce et douloureux dans la campagne sud-africaine. Déjà éliminée au même stade de la compétition lors de l’édition 2006 en Allemagne, c’est la première fois en vingt ans que la Seleção est sortie de la compétition avant les demi-finales lors de deux Coupes du Monde consécutives.
Mais lorsqu’on parle de football, le Brésil est incontestablement un pays à part. Après le choc initial qui a suivi l’élimination face aux Néerlandais, le pays n’a semblé montrer aucun ressentiment particulier envers son équipe nationale. Les drapeaux auriverde ont continué de flotter au vent, et le commerce des marchandises aux couleurs nationales liées à la Coupe du Monde est resté florissant, même plusieurs semaines après la fin du tournoi.
En 2014, nous aurons douze villes hôtes réparties dans plusieurs des magnifiques régions du pays. L’opportunité qui s’offre à nous aujourd’hui, et que nous ne manquerons pas de saisir, est de faire découvrir à tous non seulement le football brésilien, mais aussi le Brésil en lui-même
Ricardo Teixeira, président du COL, président de la Fédération Brésilienne de Football et membre du Comité Exécutif de la FIFA
Il ne s’agissait pourtant pas d’une prolongation des festivités en costumes qui animent traditionnellement le Brésil tous les quatre ans pour la Coupe du Monde : cette fois, les Brésiliens ne semblaient pas vouloir que retombe la fièvre de cette compétition, même si elle s’était achevée de manière moins glorieuse que d’habitude pour leur équipe nationale.
Pour trouver la principale raison de ce sentiment de fierté nationale, il suffit de se projeter moins de quatre ans dans l’avenir. Car au Brésil, le coup de sifflet final de la Coupe du Monde 2010 a donné le coup d’envoi d’un nouveau cycle de quatre ans qui culminera avec le retour du plus grand événement footballistique au monde dans le pays qui détient le record du nombre de sacres. Le Brésil n’a accueilli la compétition qu’une seule fois : en 1950, où il était aux prises avec douze autres pays. Les Sud-Américains sont donc impatients de recevoir de nouveau le monde entier dans ce que certains considèrent comme la patrie du football.
"Aucun pays au monde n’est davantage synonyme du football." C’est en ces termes que le Président de la FIFA, Joseph S. Blatter, a décrit le Brésil lors de la présentation officielle du logo de l’édition 2014, à Johannesburg à la fin du tournoi 2010. "Au Brésil, le football est une véritable religion. Quel autre pays au monde incarne mieux ce sport ?" Plusieurs des plus grandes stars brésiliennes qui ont marqué l’histoire de la Coupe du Monde étaient également présentes à la présentation du logo, dont Romário, vainqueur de l’édition 1994, qui a livré à FIFA World ses impressions concernant le tournoi 2014.
"C’est peut-être aller loin, mais je dirais que vous n’avez jamais vraiment vécu l’ambiance d’une Coupe du Monde tant que vous n’en avez pas vécu une au Brésil", déclarait l’ancien attaquant. "Je ne peux même pas imaginer ce que ce sera quand nous organiserons la compétition."
Sérieux et fiableLes supporters s’attendent déjà à une ambiance digne d’un carnaval lors de cette Coupe du Monde au Brésil, mais pour Romário, le tournoi représente également une opportunité pour ses compatriotes d’illustrer d’autres vertus de leur pays. "Le football, la fête, l’ambiance…Tout cela fait partie d’un visage du Brésil que tout le monde semble déjà connaître. Je pense qu’il nous faudra avant tout montrer que notre pays est sérieux et fiable. Il existe d’énormes attentes en termes de développement de notre pays dans plusieurs domaines : le social, l’économie… Je crois sincèrement que le monde verra le Brésil différemment après 2014."
Si cette "prophétie" vous rappelle quelque chose, c’est peut-être parce que l’organisation de la Coupe du Monde par le Brésil intervient immédiatement après l’édition sud-africaine, où l’accent a été mis avec succès sur l’héritage, le progrès social et le combat contre des stéréotypes profondément ancrés. En plus de partager une réputation d’excellent hôte, ces deux pays affrontent également des défis similaires dans des domaines comme les infrastructures et le renforcement de l’égalité sociale. Pour toutes ces raisons, le Brésil est une excellente destination pour la prochaine édition de la compétition phare de la FIFA, car le géant sudaméricain tentera d’obtenir les mêmes accomplissements que l’Afrique du Sud en dehors des terrains.
"Nos frères africains ont placé la barre extrêmement haut et nous allons forcément tirer des enseignements de leur réussite pour nous aider à faire de la Coupe du Monde de la FIFA 2014 un succès encore plus grand", reconnaissait le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva, le jour de la présentation du logo. "À compter de janvier 2011, je ne serai plus président de la République, mais je resterai un Brésilien. Et mon pays peut compter sur moi pour que nous travaillions ensemble pour organiser la plus belle Coupe du Monde de l’histoire. C’est là notre engagement."
Une scène immenseCela dit, le Comité Organisateur Local et le gouvernement brésilien sont conscients que la tâche qui les attend sera loin d’être simple. L’organisation d’une Coupe du Monde de la FIFA est toujours une opération complexe et titanesque, mais les défis sont considérablement plus relevés lorsqu’il s’agit d’accueillir le tournoi dans un pays de la taille du Brésil, dont la superficie de 8 514 877 km² en font la deuxième plus grande nation à recevoir le prestigieux tournoi, derrière les États-Unis en 1994.
Il y a soixante ans, pour la première Coupe du Monde organisée au Brésil, les stades étaient concentrés au sud et au sud-est du pays. Les six villes hôtes de l’édition 1950 (Rio de Janeiro, São Paulo, Belo Horizonte, Curitiba, Porto Alegre et Recife) seront de nouveau utilisées en 2014, mais cette fois le tournoi aura une toute autre ampleur et inclura six capitales d’État supplémentaires (Brasília, Cuiabá, Salvador, Natal, Fortaleza et Manaus).
Pour cette raison, il sera évidemment vital que les infrastructures soient fonctionnelles, car les organisateurs souhaitent s’assurer que les équipes, les journalistes et les supporters puissent se déplacement facilement au sein de ce pays gigantesque. C’est pour répondre à ce problème que la FIFA et le COL analysent actuellement les meilleures solutions pour réduire les temps de déplacement entre les matches.
Le gouvernement fédéral brésilien s’est déjà engagé à investir massivement pour améliorer les réseaux routiers et ferrés, ainsi que les aéroports du pays. Plus tôt dans l’année, le gouvernement a annoncé son intention de consacrer plus de 17 milliards de réal brésiliens (BRL) (USD 9,9 milliards) aux investissements liés à la Coupe du Monde. En plus de cela, des projets supplémentaires sont constamment entrepris, et notamment la rénovation des 16 aéroports des 12 villes hôtes, dont le coût de BRL 5,5 milliards sera financé par le gouvernement fédéral, comme l’a récemment garanti le président du Brésil.
Comme cela a été le cas avec la Coupe du Monde de la FIFA 2010, ces investissements bénéficieront à la population brésilienne longtemps après la fin du tournoi. "Toutes les infrastructures devraient être livrées pour la Coupe du Monde de la FIFA 2014, mais certains aspects sont réellement plus urgents, notamment les aéroports", reconnaît le ministre des sports, Orlando Silva de Jesus Júnior. "Nous espérons pouvoir accueillir environ 600 000 touristes étrangers ainsi que trois millions de Brésiliens."
Au-delà des investissements colossaux assurés par l’État, le secteur commercial brésilien entend bien tirer profit des opportunités offertes par le tournoi. Par exemple, au niveau des partenariats, l’impressionnante liste des affiliés commerciaux de la FIFA a enregistré en avril dernier l’arrivée de plusieurs entreprises brésiliennes de renom. Le fournisseur agroalimentaire mondial Marfrig a signé un partenariat concernant les Coupes du Monde de la FIFA 2010 et 2014, profitant de l’occasion pour populariser sa marque Seara. De plus, avant même la fin de la compétition sud-africaine, la plus grande entreprise de télécommunications du pays, Oi, ainsi que la première banque brésilienne, Itaú, se sont joints à l’aventure en devenant respectivement sponsor et supporter national de la Coupe du Monde de la FIFA.
Pour une sixième étoile ?Dans le domaine ô combien important des stades, les travaux sont déjà bien avancés dans la majorité des villes hôtes. Le légendaire Maracanã de Rio de Janeiro subit actuellement une rénovation majeure afin d’être prêt à accueillir sa seconde Coupe du Monde. Les travaux ont débuté en août, avec le retrait des sièges de l’anneau inférieur du stade, qui est complètement reconstruit. Depuis septembre, le stade est fermé en vue du début de travaux majeurs, qui incluent l’agrandissement du toit.
Des rénovations importantes ont également été entreprises dans le deuxième plus grand stade du pays, le Mineirão de Belo Horizonte, l’antre des deux grands clubs de l’État du Minas Gerais, l’Atlético Mineiro et Cruzeiro. Après la démolition de l’ancien Mineirão, un nouveau terrain a été installé 3,5 mètres en dessous du niveau du sol. Les travaux de reconstruction commenceront pour leur part en novembre. Fin juillet, un autre chantier majeur a débuté au Beira-Rio de Porto Alegre, le stade de l’Internacional, vainqueur de la Copa Libertadores 2010 et participant à la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA 2010. À son arrivée, l’équipe de construction a été accueillie par le président Lula, et lui a offert un casque de chantier.
Ces dernières semaines, des scènes similaires se sont déroulées aux quatre coins du pays, que ce soit à l’occasion de la démolition d’anciens stades comme le Fonte Nova de Salvador et l’Estádio Governador José Fragelli (Verdão) de Cuiaba, ou pour la pose de la première pierre de la nouvelle enceinte de Brasília, le stade Mané Garrincha, le 27 juillet. À Natal, Manaus, Fortaleza et Curitiba, la planification ou les procédures d’appel d’offres touchent à leur fin, le début des travaux étant prévu en fin d’année ou au premier semestre 2011.
Si la principale attente des amateurs de football brésiliens pour 2014 est de voir leur équipe remporter une sixième étoiles, la première à domicile, les organisateurs locaux, les sponsors nationaux et le gouvernement fédéral sont clairement unis dans l’espoir que les milliards de spectateurs et téléspectateurs garderont en souvenir bien plus que du football lorsque le rideau tombera sur l’édition brésilienne.
"Le Brésil est déjà considéré comme un pays de football", soulignait Ricardo Teixeira, président du COL, président de la Fédération Brésilienne de Football et membre du Comité Exécutif de la FIFA. "Ce n’est pas seulement un cliché, ni un slogan, mais les faits parlent d’eux-mêmes : le Brésil est le seul pays à avoir participé aux dix-neuf éditions de la Coupe du Monde de la FIFA, et, bien entendu, à l’avoir remporté cinq fois."
"Mais en 2014, nous aurons douze villes hôtes réparties dans plusieurs des magnifiques régions du pays, ce qui donnera aux touristes la chance de visiter l’ensemble du Brésil, de ses plages fantastiques à l’exubérance de l’Amazonie, de ses montagnes à la savane tropicale du cerrado. L’opportunité qui s’offre à nous aujourd’hui, et que nous ne manquerons pas de saisir, est de faire découvrir à tous non seulement le football brésilien, mais aussi le Brésil en lui-même."

Pionnier Africain.

L'amour des Marocains pour le Football n'est pas à démontrer. Il suffit de faire un tour dans les Rues et les plages du Royaume pour s'en apercevoir. Cette culture footballistique ajoutée à l'hospitalité légendaire du Marocain fera sûrement du Mondial 2010 une fête inoubliable et une réussite Populaire.
Les prestations des Lions de l'Atlas lors des coupes du monde auxquelles ils ont participés ont été unanimement saluées par les observateurs internationaux. Et n'oublions pas que le Maroc est inscrit dans l'histoire africaine comme étant le premier pays du continent ayant réussi à se qualifier au deuxième tour d'une phase finale de coupe du monde.
Palmarès du onze national.

Classement FIFA: Le Maroc gagne 8 places.

Le Maroc a gagné huit places dans le nouveau classement de la Fédération internationale de football (FIFA), publié mercredi, grimpant de la 74è à la 66è place avec 493 points.

Le meilleur classement de l'équipe nationale est la 10ème place occupée le 22 avril 1998.

Au niveau continental, le Maroc occupe désormais le 12è rang, derrière le Ghana, la Côte d'Ivoire, l'Egypte, le Nigéria, le Burkina Faso, le Cameroun, la Guinée, la Tunisie, l'Afrique du sud, l'Algérie et le Gabon.

Le classement FIFA est toujours dominé par les champions du monde en titre espagnols, devant les Pays-Bas, finalistes du Mondial-2010, et l'Allemagne. Par contre, le Brésil a reculé de la 4è à la 5è position et l'Argentine a pris sa place.

Le prochain classement sera dévoilé le 13 avril.

Voici, par ailleurs, le classement publié mercredi:.

1. Espagne 1880 pts.
2. Pays-Bas 1730.
3. Allemagne 1486.
4. Argentine (+1) 1412.
5. Brésil (-1) 1411.
6. Angleterre 1212.
7. Uruguay 1172.
8. Croatie (+1) 1071.
9. Portugal (-1) 1060.
10.Grèce 1038.
11. Italie (+2) 957.
. Norvège 957.
13. Russie (-1) 956.
14. Chili 954.
15. Japon (+2) 938.
16. Ghana (-1) 931.
17. Slovénie (-1) 916.
18. France (1) 913.
19. USA (-1) 894.
20. Serbie (+3) 872.
...
66. Maroc (+8) 493.

Gerets présélectionne 30 joueurs Marocain pour le match face à l'Algérie.

Le sélectionneur national Eric Gerets a rendu publique, jeudi, une liste de 30 joueurs, dont 15 évoluant au Championnat national, présélectionnés pour le match Algérie-Maroc, prévu le 27 mars à Annaba dans le cadre de la 3è journée (Gr.D) des qualifications à la Coupe d'Afrique des nations (CAN-2012) de football.
Cette liste est marquée par la convocation pour la première fois des joueurs Abdenbi Lahrari et Mustapha Mrani du Moghreb Fès et Hassan Tair du Raja de Casablanca, ainsi que par le retour du défenseur Jamal Alioui (WAC).

En prévision de cette rencontre, les Lions de l'Atlas avaient disputé deux matches amicaux, contre l'Irlande du Nord le 17 novembre à Belfast (1-1) et le Niger le 9 février à Marrakech (3-0).

Le Maroc est en tête du groupe D avec 4 points après un match nul (0-0) à Casablanca face à la Centrafrique et une victoire (1-0) en Tanzanie, ex aequo avec la Centrafrique qui le devance au goal-average (+2 contre +1).

La Tanzanie occupe la 3è place avec un seul point et une différence de buts de -1, devant l'Algérie (-2)Voici, par ailleurs, la liste des joueurs présélectionnés:.

1. Jamal Alioui (Wydad Casablanca).
2. Oussama AS-Saidi (SC Heerenveen/NED).
3. Issam Badda (FUS Rabat).
4. Abdelilah Bagui (Chabab Al Hoceima).
5. Michael Bassir (AS Nancy Loraine/FRA).
6. Youness Belhanda (Montpellier HSC/FRA).
7. Moutaqui Mehdi Benatia (Udinese/ITA).
8. Mohamed Berrabeh (Wydad Casablanca).
9. Abdelfattah Boukhriss (Standard de Liège/BEL).
10. Mbarek Boussoufa (RSC Anderlecht/BEL).
11. Mehdi Carcela (Standard de Liège/BEL)
12. Marouane Chamakh (Arsenal/GB).
13. Mohamed Chihani (Moghreb Fès).
14. Youssef El Arabi (SM Caen/FRA).
15. Mohamed Amine El Bakkali (FUS Rabat).
16. Mounir El Hamdaoui (Ajax Amsterdam/NED).
17. Yousouf Hadji (AS Nancy Lorraine/FRA).
18. Adil Hermach (RC Lens/FRA).
19. Ahmed Kantari (Stade Brestois 29/FRA).
20. El Mehdi Karnas (Difaâ El Jadida).
21. Houssine Kharja (Inter Milan/ITA).
22. Abdenbi Lahrari (Moghreb Fès).
23. Nadir Lamyaghri (Wydad Casablanca).
24. Hicham Mahdoufi (Raja Casablanca).
25. Ahmed Mohamadina (Olympique Khouribga).
26. Mustapha Mrani (Moghreb Fès).
27. Mohamed Amine Nejmi (Olympique Khouribga).
28. Rachid Soulaimani (Raja Casablanca).
29. Adel Taarabt (Queens Park Rangers/GB).
30. Hassan Tir (Raja Casablanca).
 
.

SOULAIMANI a reçu le trophée DimaDimaRaja.Com.

C’est enfin la délivrance pour tous les fanas du beau football de l'équipe du RAJA. La réponse à la question que vous vous êtes tous posés vient de tomber. Le meilleur joueur du RAJA pour l'année 2010 ?  C’est du passé ! Rachid SOULAIMANI a remporté pour la première fois le trophée du meilleur joueur du RAJA présenté par le site officiel des supporters du RAJA, DimaDimaRaja.com.
Pour ceux qui ne suivaient pas assidûment le club des millions, le RAJA, les supporters des verts, à travers un sondage organisé par DimaRimaRaja.com, ont récompensé le latéral droit du RAJA et international Marocain, Rachid SOULAIMANI, qui ne cesse de s'illustrer par son jeu ultra chatoyant ainsi que son sérieux, sa combativité et son amour pour le maillot du RAJA.Félicitations Rachid.

Le Grand stade de Casablanca

Le Grand stade de Casablanca, initialement prévu à Bouskoura, puis à Sidi Moumen  sera finalement construit à Lahraouiyine ( commune de Médiouna) et sera  prêt  fin 2014  pour abriter le match inaugural des compétitions de la CAN 2015 dont l'organisation a été attribuée au Maroc par le Comité exécutif de la CAF. La date du déroulement  de la CAN n'est pas encore arrêtée mais elle devrait se situer entre janvier et avril 2005.

Le maitre d'œuvre est la SONARGES qui est le bras armé du Ministère de la Jeunesse et des Sports pour développer les infrastructures sportives.

Ce grand stade devra occuper une superficie de 64 hectares. Il aura une capacité de 80 000 places soit presque le double de celui de Marrakech. Il sera doté de toutes les structures  appropriées comme les espaces d'accueil, les loges et les espaces business selon la SONARGES. Le budget alloué aux travaux de construction de ce stade s'élève à 2,08 milliards de dirhams (180 millions d'euros). A titre de comparaison, le nouveau stade de Wembley d'une capacité de 90 000 places a couté la bagatelle de 1,2 milliard d'euros .

Il semblerait que la piste du stade sera couverte par les gradins comme pour le stade de France. D'autres voix affirment qu'il y aura des tribunes mobiles.

LA Sonarges et les autres parties du projet sont en train d'examiner les offres présentées par les sept meilleurs cabinets d'architecture au monde. Le projet gagnant sera annoncé en mai 2011.Entre juin et décembre 2001, les études seront réalisées et les travaux commenceront en janvier 2012.La durée de ces travaux sera de 34 mois .

Que deviendra le stade mythique  Mohamed V? Tombera-t-il sous le giron  de la SONARGES qui sera appelée à le mettre à niveau et à l'exploiter. ou bien continuera-t-il à être géré par la Ville ? Des négociations seront certainement entamées pour fixer le sort de ce stade qui, rappelons le , doit être  lui aussi fin prêt en 2014.

Casablanca aura enfin un stade digne de sa grandeur et de son amour pour le sport en général et le football en particulier.

Maintenant que la décision est irrévocable et que le dead line  est connu , le stade de Casablanca devrait être
un élément majeur pour notre ville en termes de qualité d'architecture, de respect de l'environnement et du confort du public ,d'accessibilité et de desserte pour les transports.

D'ores et déjà, un plan de transport doit être élaboré , des centres commerciaux implantés, des zones de verdure dégagées et aménagées pour créer un lieu de vie et de convivialité.

Au Raja de profiter de cette dynamique pour créer au sein de la zone mitoyenne, pourquoi pas à l'intérieur de la zone du grand stade, un centre d'entrainement et de mise en forme voire un nouveau centre de formation  aux normes internationales.
On apprend aujourd’hui selon le journal marocain l'économiste que , LES noms des groupements d’architectes présélectionnés au concours relatif à la conception architecturale du grand stade de Casablanca sont connus.

Les sept candidats retenus sont issus de plusieurs pays (Etats-Unis, Angleterre, Espagne, Portugal et France) et comme il fallait s’y attendre font référence. «Nous avons présélectionné, parmi une trentaine de candidats, des poids lourds de renommée internationale, tous associés obligatoirement à des architectes marocains», indique Khalil Amine Benabdellah, président du directoire de la Société nationale de réalisation et de gestion des stades (Sonarges). Il s’agit, en effet, des plus grands noms de l’architecture à l’échelle mondiale, tels que les groupes «Nbbj» et «360 Architecture Inc.». Originaire des Etats-Unis, ce dernier a contribué à la réalisation du «Meadowlands Stadium», un stade de football américain érigé dans la banlieue ouest de New York et dont la capacité est de 82.000 places. «Populous Ltd» est une agence d’architecture anglaise qui a conçu le stade de Wembley (90.000 places) en Angleterre. D’autres ont participé à la conception architecturale d’Emirates Stadium (60.000 places), des stades de Valence (75.000), de Lisbonne (65.000), de Porto (70.000), d’Istanbul (75.000) et de France (80.000 places).
Les candidats retenus ont jusqu’au début mai 2011 pour remettre à la Sonarges des propositions de projets. «Le choix du groupement d’architectes devrait se faire deux ou trois semaines après la désignation du gagnant du concours», souligne Benabdellah.
Le Grand stade de Casablanca a fait l’objet de plusieurs conceptions architecturales. Prévu initialement à Bouskoura puis à Sidi Moumen, ce méga projet sera finalement érigé à Tit Mellil sur un terrain de 64 ha au lieu de 100. Le dernier changement de l’emplacement du stade a été justifié par «des raisons de réaménagement des priorités relatives aux équipements sportifs» et des explications liées à «une meilleure prise en compte des contraintes urbanistiques de la région du Grand Casablanca en général et du site de Sidi Moumen en particulier». C’est un groupement franco-marocain, composé d’Archi Design et du cabinet parisien d’architectes SCAU (Société de conception d’architecture et d’urbanisme), qui avait remporté le dernier concours d’architecture. Un concours auquel aucune suite n’a été donnée. (Voir L’Economiste du 11/10/2010).
Pour l’heure, la Sonarges est en train d’étudier le projet. Entamées depuis juin 2010, les études devraient être achevées en décembre prochain. Parallèlement à cette phase d’études et de conceptions, le maître d’ouvrage finalise aussi le cahier des charges relatif aux travaux de construction du stade. Le chantier devrait être lancé à partir de janvier 2012. Selon le calendrier de la Sonarges, les travaux devraient durer quelque 36 mois pour une livraison en 2015. Le coût de réalisation de ce stade new generation est évalué à 2,08 milliards de DH. Il devra accueillir en résidence les deux plus grands clubs de football du Royaume. «L’actuel stade d’honneur ne devrait plus abriter de matchs de football», souligne Benabdellah. Et d’ajouter que «c’est le Conseil de la ville qui déciderait du sort de ce terrain situé au cœur d’un quartier résidentiel et commercial». D’une capacité de moins de 80.000 places, le futur stade de Casablanca sera doté d’un centre d’expositions et de foires, d’un centre de conférences et de séminaires, d’un centre commercial, d’un stade annexe en plus d’un musée de sport.

vendredi 18 février 2011

Claude Puel, "Le Real Madrid ne pourra jamais rivaliser avec le FC Barcelone"

Avant d'affronter le Real Madrid en Ligue des Champions avec l'OL, Claude Puel s'est exprimé sur son futur adversaire et l'illustre José Mourinho.
L'OL reçoit Nancy vendredi soir avant d'affronter le Real Madrid en Ligue des Champions, mardi. L'occasion pour Claude Puel de s'exprimer sur la rivalité Real - Barça en Espagne. "Le Real ne pourra jamais rivaliser avec ce Barcelone-là, a-t-il confié au quotidien ibérique As. Je veux dire collectivement et sur le plan du jeu de passe. Le Barça est une école de football." Mais le coach lyonnais sait comment les Madrilènes peuvent battre le FC Barcelone: "En jouant comme l'a fait Arsenal (victoire 2-1 des Gunners en Ligue des Champions mercredi, ndlr). Avec un bloc défensif solide et en leur laissant le ballon et en espérant."
"José Mourinho est un acteur"
L'ancien entraîneur de Lille connait bien le club merengue pour l'avoir affronté au même stade de la compétition la saison dernière (qualification de l'OL: 1-0, 1-1). Mais quelque chose a changé au club madrilène depuis: José Mourinho est arrivé. "C'est un personnage, lâche Puel. Il l'a créé lui-même et l'utilise. Il est très intelligent. C'est un acteur, il joue avec la presse." Le technicien rhodanien "aime beaucoup la manière qu'il (José Mourinho) a d'impliquer ses joueurs dans ses principes. Le fait qu'il arrive à faire défendre un attaquant veut dire qu'il a un extraordinaire pouvoir de persuasion." Il juge 'fabuleuse' la manière qu'il a de faire passer ses messages et que tout l'entourage soit derrière lui".
Mais Puel, qui a "eu l'occasion de rencontrer Mourinho et de parler avec lui à de nombreuses réunions de l'UEFA" raconte que le personnage "a deux facettes": "En dehors de ce cirque, c'est quelqu'un de très intéressant et cultivé." Mais il assure que la confrontation en Ligue des Champions "n'est pas un défi entre entraîneurs".