vendredi 18 février 2011

Claude Puel, "Le Real Madrid ne pourra jamais rivaliser avec le FC Barcelone"

Avant d'affronter le Real Madrid en Ligue des Champions avec l'OL, Claude Puel s'est exprimé sur son futur adversaire et l'illustre José Mourinho.
L'OL reçoit Nancy vendredi soir avant d'affronter le Real Madrid en Ligue des Champions, mardi. L'occasion pour Claude Puel de s'exprimer sur la rivalité Real - Barça en Espagne. "Le Real ne pourra jamais rivaliser avec ce Barcelone-là, a-t-il confié au quotidien ibérique As. Je veux dire collectivement et sur le plan du jeu de passe. Le Barça est une école de football." Mais le coach lyonnais sait comment les Madrilènes peuvent battre le FC Barcelone: "En jouant comme l'a fait Arsenal (victoire 2-1 des Gunners en Ligue des Champions mercredi, ndlr). Avec un bloc défensif solide et en leur laissant le ballon et en espérant."
"José Mourinho est un acteur"
L'ancien entraîneur de Lille connait bien le club merengue pour l'avoir affronté au même stade de la compétition la saison dernière (qualification de l'OL: 1-0, 1-1). Mais quelque chose a changé au club madrilène depuis: José Mourinho est arrivé. "C'est un personnage, lâche Puel. Il l'a créé lui-même et l'utilise. Il est très intelligent. C'est un acteur, il joue avec la presse." Le technicien rhodanien "aime beaucoup la manière qu'il (José Mourinho) a d'impliquer ses joueurs dans ses principes. Le fait qu'il arrive à faire défendre un attaquant veut dire qu'il a un extraordinaire pouvoir de persuasion." Il juge 'fabuleuse' la manière qu'il a de faire passer ses messages et que tout l'entourage soit derrière lui".
Mais Puel, qui a "eu l'occasion de rencontrer Mourinho et de parler avec lui à de nombreuses réunions de l'UEFA" raconte que le personnage "a deux facettes": "En dehors de ce cirque, c'est quelqu'un de très intéressant et cultivé." Mais il assure que la confrontation en Ligue des Champions "n'est pas un défi entre entraîneurs".

La finale la plus chère de l'histoire.

Le samedi 28 mai 2011, les supporteurs assisteront dans les travées de Wembley à la finale de la Ligue des Champions la plus chère de l'histoire ! L'UEFA a fixé le prix des places entre 210 et 389 euros.
Saturday night fever à Londres le 28 mai 2011 ! La finale de la Ligue des champions, qui se déroulera un samedi comme la saison dernière, fera monter la température dans les tribunes de Wembley mais aussi... dans le portefeuille des supporteurs. L'entrée du plus grand événement footballistique de l'année sera très select puisque les places en tribunes neutres ne se monnaieront pas à moins de 210 euros révèle The Guardian. Un prix élevé qui n'est pas du goût des amoureux du ballon rond... 
500 millions d'européens, 11 000 places
Wembley est un lieu cinq étoiles pour l'UEFA. Le deuxième plus grand stade européen (90 000 places) après le Camp Nou de Barcelone, accueillera le 28 mai prochain, la finale de Ligue des Champions la plus chère de l'histoire. Cela s'explique notamment par le fait que le nombre de places est limité. Pour le public dit "lambda", non apparenté à un club finaliste en particulier, devra se contenter de 11000 places. Autre frein à partager ce grand rendez-vous européen en tribunes, les supporteurs neutres devront dépenser entre 178 et 357 euros par ticket, suivant la proximité, ou non, de la pelouse.  
Chez les supporteurs, c'est la colère !
50 000 places ont été allouées aux supporteurs des deux formations finalistes. Pour mettre l'ambiance et encourager leurs équipes au sein même de l'enceinte, les fans devront payer pas moins de 95 euros pour une place en dernière catégorie. Une exigence financière qui ne satisfait pas du tout la Fédération des Supporteurs de Football (FSF) qui dénonce une exagération de l'UEFA: "C'est prix sont parfaitement scandaleux (...). Dans la contexte de crise économique, aussi bien en Angleterre qu'à travers l'ensemble de l'Europe, cette décision est une exploitation honteuse des supporteurs", assure le porte-parole Malcolm Clarke. 
Du côté de l'UEFA, on réfute tout racket: "Cette finale n'est pas hors de prix si on l'a compare à d'autres événements de cette ampleur", défend l'organisateur des événements de l'UEFA, Giorgio Marchetti. Le football est avant tout une grande fête... mais qui a son prix.

mercredi 9 février 2011

Duel inédit entre Lionel Messi et Cristiano Ronaldo.


Si les deux superstars se sont déjà croisées à plusieurs reprises en club, c'est la première fois que l'Argentin et le Portugais s'affrontent au niveau international. L'occasion de se jauger une nouvelle fois.
Lionel Messi et Cristiano Ronaldo n'en finissent plus de se retrouver. Sans cesse comparés et opposés, les deux stars du Barça et du Real Madrid se livrent déjà à distance en club un duel pour le titre de meilleur buteur (24 buts chacun en Liga). Mercredi soir, ils se croiseront une nouvelle fois mais avec leur pays respectif. L'Argentine et le Portugals'affrontent à Genève pour la première fois depuis près de 40 ans. Évidemment, voir Messi et Ronaldo sur un même terrain international est donc inédit.
Si le dernier double Ballon d'or semble inarrêtable cette saison (1,3 buts par match en moyenne en Liga + 14 passes décisives), Messi n'est pas encore prophète en son pays. Malgré 54 sélections, il n'a inscrit que 15 buts (0,28 but par match), ce qui traduit son manque de rayonnement avec l'Albiceleste, comparé à ce qu'il fait avec le Barça. Cristiano Ronaldo, un peu moins "brillant" que Messi en Liga (1,1 but par match en moyenne en Liga + 6 passes décisives), est en revanche bien plus influent que ne l'est son compère en sélection. Avec 25 buts en 79 capes, l'enfant de Madère affiche un ratio de 0,32 but par rencontre.
Le 7e duel
Ce sera en tout cas la 7e fois que les deux hommes s'affrontent. Si CR7 avait bien démarré la série avec un match nul et une victoire lors des demi-finales de Ligue des Champions en 2008, Messi a depuis bien pris sa revanche. L'année d'après, les Blaugrana ont triomphé en finale de C1 face aux Red Devils et depuis que le Portugais est au Real, le Barça glane tous les Clasicos... "Je n'ai rien à dire en particulier sur Ronaldo, a sobrement déclaré Messi. Ça va être un match spectaculaire pour le public." L'histoire continue.

Les 5 raisons de voir les Bleus avec le sourire.


L'équipe de France affronte le Brésil mercredi soir au Stade de France. Le groupe semble détendu et très souriant. Chronofoot vous explique pourquoi tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes pour les Bleus.
1. Un match de gala: L'équipe deFrance affronte la nation du football. Pour jouer face au pays qui prône "l'ordre et le progrès", la motivation est décuplée. Devant leur public, les Bleus auront à cœur de faire bonne figure. Et puis, on oublie la pression, ce n'est qu'un match amical. De toute façon le Brésil n'a plus battu la France depuis 1992...
2. Un nouveau maillot: Les Bleus font peau neuve pour cette nouvelle année. Nouveau maillot, nouvel équipementier, de quoi être pressé d'en découdre avec la bande à Menezes. Maintenant qu'ils sont tout beaux et tout propres, ce serait dommage de gâcher la fête par une défaite.
3. Une ambiance de folie: L'équipe de France vit bien... très bien. A l'image de la paire Mexès-Rami qui ne cesse de clamer son amour à qui veut bien l'entendre, les Bleus sont soudés et heureux d'être ensemble. "Je vous assure que cette ambiance est globale", s'esclaffe Adil Rami. Moi, pendant un mois, je m'entraîne à retenir les blagues que je fais ou que j'entends à Lille pour les ressortir en équipe de France ! Je veux trop les partager". Peut-être est-ce grâce à Laurent Blanc, peut-être que des mauvais bougres ne font plus partie de l'équipe, quoiqu'il en soit, ces Bleus là, voient la vie en rose. Le Stade de France qui affichera complet ne peut que s'en réjouir.
4. Un groupe homogène: Avec deux tiers de l'effectif (14 sur 23) nés entre 1985 et 1988, les Bleus possèdent un groupe d'une même génération. Les doyens Abidal, Malouda et Reveillère (tous d'anciens Lyonnais) et leurs 31 ans ne sont pas non plus largués. Les guerres de clans semblent être un lointain souvenir.
5. Plus de problèmes extra-sportifs: Les Français commencent à oublier petit à petit le Mondial catastrophique en Afrique du Sud. De même, le problème des primes est sur le point de se régler comme le précise Laurent Blanc: "D’après ce que je sais, ça va se régler. Ne croyez pas que les joueurs ont pris les sous. Ils ont été très clairs. Ils renoncent à leurs primes Certes, il y en a cinq ou six qui n’ont pas encore signé le document administratif. Encore fallait-il que ce document leur parvienne. C’est chose faite actuellement. Je ne me fais aucun souci, ils vont le signer". Les Bleus n'ont plus que la tête au jeu, et ça semble les soulager.

Quand José Mourinho gagnait 60 euros par mois.


Un ancien vice-président puis président du FC Barcelone a révélé quelques anecdotes croustillantes du temps où José Mourinho était le traducteur de Bobby Robson.
Joan Gaspart, ancien vice-président du FC Barcelone du temps du règne de Josep Lluis Nunez, a connu José Mourinho à ses tout débuts, lorsqu'il était le traducteur de Bobby Robson, alors entraîneur du Barça. "Je me souviens de quelqu'un de charmant"commente-t-il sur COM Radio. Il explique ensuite que tout n'a pas toujours été rose pour l'actuel coach du grand rival madrilène, qui gagnait misérablement sa vie à l'époque avec 10 000 pesetas (60 euros) par mois.
"Le jour où on l'a embauché, Monsieur Nunez (président de l'époque) a eu une petite discussion avec Bobby Robson pour lui expliquer qu'il ne voulait en aucun cas avoir recours à un traducteur. Robson lui a dit que c'était très important pour lui de l'avoir à ses côtés. Mourinho était dans la pièce à côté et finalement Ninez a fait une concession et lui a offert 10 000 pesetas par mois", poursuit Gaspart. Une sacrée concession pour un club comme le Barça ! Nunez sera même grand seigneur avec le Mou: "Mourinho a dit qu'avec ça il ne pourrait pas vivre et Nunez a finalement été d'accord pour l'augmenter un peu, mais pas beaucoup."
Du simple traducteur au meilleur entraîneur du monde
"A l'époque, Mourinho était traducteur et je suis intervenu pour qu'il soit payé un peu plus mais pas trop non plus, raconte l'ancien vice-président catalan. Au final, Mourinho a vécu ses premiers mois à Barcelone dans la chambre d'un de mes hôtels, sans rien payer parce qu'il n'avait pas assez d'argent pour se payer quoi que ce soit." 
Mais, le chance du petit José a fini par tourner: "Mais quand il a fini par démontrer qu'il était bien plus qu'un simple traducteur nous l'avons payé beaucoup plus." José Mourinho a donc connu quelques galères mais sa détermination l'a mené là où il est aujourd'hui, au titre de meilleur entraîneur du monde. 

vendredi 4 février 2011

Evra, la fin du monde Bleu?

Jeudi après-midi, Laurent Blanc, le sélectionneur national de l'équipe de France, a dévoilé la liste des 23 joueurs retenus pour affronter le Brésil, le 9 février prochain, en match amical au Stade de France. De nouveau sélectionnable après le fiasco de la dernière Coupe du monde en Afrique du Sud, Patrice Evra a été invité à rester à la maison. Si bien qu'à 29 ans, le le latéral gauche de Manchester United a peut-être tourné définitivement tourné la page internationale.

Depuis la fin de l'aventure sud-africaine des Bleus en juin dernier, bon nombre de joueurs présents notamment à l'occasion du fameux épisode de la grève et du "bus de la honte", ont fait leur retour en équipe nationale, plus ou moins rapidement pour certains. Sept mois après, Patrice Evra comptait sans doute pouvoir tirer un trait sur ce triste épisode de sa carrière et pouvoir débuter une nouvelle aventure internationale au moment où les troupes de Laurent Blanc se préparent à accueillir le Brésil, au Stade de France, pour un match amical programmé le 9 février prochain.

"Un choix sportif" de Blanc

Il n'en sera rien puisque le latéral gauche de Manchester United n'a pas été convié à la fête par le "Président", qui lui a notamment préféré Gaël Clichy etEric Abidal à son poste. "C'est un choix sportif", a immédiatement précisé le champion du monde 1998, qui ne souhaite évidemment pas que sa décision soit mise en parallèle avec les récents propos de Chantal Jouanno, la Ministre des Sports, qui ne voulait pas entendre parler du retour en Bleu du gamin des Ulis.

Non, malgré ses erreurs passées, qu'il a payées par une suspension, le n°13 de MU était bien sélectionnable. Il n'a simplement pas été retenu car pas assez bon au regard de Blanc. "Eric Abidal a fait un bon retour en équipe de France, on l'a vu en Angleterre en novembre dernier, et il confirme avec le FC Barcelone", s'est-il justifié en conférence de presse. Quant à Gaël Clichy, il revient bien: "Il a connu une baisse de régime à l'automne, j'en ai parlé avec Arsène Wenger, mais c'est un jeune joueur qui garde une belle marge de progression".

Et voilà comment, à 29 ans, Patrice Evra se retrouve le bec dans l'eau. Moins bon que son rival Blaugrana depuis l'entame de l'exercice en cours, le natif de Dakar ne représente forcément pas l'avenir de l'équipe de France. Avec déjà un joueur expérimenté au poste de latéral gauche en la personne d'Abidal, l'ancien Monégasque, qui rend quatre ans à son homologue d'Arsenal, semble donc être de trop.

Parmi les "victimes" de Knysna, le Mancunien pourrait donc figurer, à terme, en tête d'affiche. SiNicolas Anelka est suspendu, Marc PlanusWilliam GallasLassana DiarraDjibril Cissé,André-Pierre Gignac ou Sidney Govou ne figurent plus dans les petits papiers du successeur de Raymond Domenech alors que Jérémy Toulalan, entamé mentalement par cette expérience, ère comme une âme en peine sur les pelouses de Ligue 1. Quant à Evra, lui, il semblait avoir très vite digéré.

Une 32e et dernière sélection?

Dans l'esprit du principal intéressé, peut-être que tout est désormais rentré dans l'ordre, mais ses performances sur le pré n'ont pas convaincu Laurent Blanc. Crédité de 32 sélections, l'ancien Monégasque pourrait bien avoir dit adieu, sans le vouloir, à une équipe de France qu'il disait tant chérir quelques mois auparavant. Reste à savoir quels souvenirs pourrait laisser le protégé de Sir Alex Ferguson au niveau international... Sous l'ère Domenech, avec Abidal replacé dans l'axe et un Clichy trop irrégulier, Evra n'avait jamais eu de véritable concurrence. Peut-être était-il alors trop "installé" pour réellement hausser son niveau de jeu.

Pour ajouter à cela, pointé du doigt pour son comportement au sein du groupe en Afrique du Sud, le Mancunien n'apparaît peut-être pas, aux yeux du sélectionneur national, comme un personnage capable de se fondre dans le nouveau groupe qui a commencé à prendre forme en Bosnie en septembre 2010. A moins bien sûr que certains éléments ne fassent changer d'avis le champion d'Europe 2000.

Compétiteur devant l'éternel, provocateur au possible, encore dernièrement en s'en prenant avec aplomb à Arsenal, cité en exemple pour le jeu alors qu'il ne gagne rien, le gaucher ne souhaitera sans doute pas en rester là. Lui qui se projetait peut-être déjà avec le maillot Bleu sur les épaules lors de l'Euro 2012 voit le wagon tricolore s'éloigner progressivement loin de lui. Vite, il sera bientôt hors de portée...

Cristiano Ronaldo traverse sa pire période.


428 minutes sans but... C'est la période en cours durant laquelle Cristiano Ronaldo n'a plus marqué avec le Real Madrid, soit sa plus longue phase de mutisme depuis son arrivée au club.
A l'image d'un Real Madrid qui a laissé s'échapper le Barça en tête de la LigaCristiano Ronaldomarque le pas. Un coup de mou pour le Portugais qui illustre bien sa mainmise sur le jeu madrilène. Mais s'il reste le meilleur buteur du championnat, avec 22 réalisations en 21 journées, CR7 traverse sa pire période d'inefficacité depuis qu'il a rejoint le Real en 2009: avec 428 minutes sans marquer, soit plus de 7 heures, le Ballon d'Or 2008 est à la peine. Très sollicité depuis le début de saison, Cristiano Ronaldo connaît donc un légitime contrecoup.
Si sa dernière réalisation n'est pas si lointaine (20 janvier, en quarts de finale de Coupe du Roi contre l'Atlético), il s'est déroulé quatre matches depuis. Avec déjà 32 buts en 34 rencontres toutes compétitions confondues cette saison, l'ex-joueur de Manchester United vient donc de battre son record sans but au Real, qui datait de 388 minutes en tout début de saison. Mais il est encore loin de son record tout club confondu, lors de la saison 2005-2006, où, avec les Red Devils, il n'avait pas trouvé le chemin du but pendant 888 minutes.